Ninon, une community manage ren herbe

Ninon, une community manager en herbeAgée de tout juste 22 ans, Ninon termine actuellement sa troisième année de licence Économie et Gestion parcours Marketing-Vente au sein de l’UBS.

Arrivée sur le campus après un DUT Technique de Commercialisation, Ninon s’est vite adaptée à sa nouvelle formation. Elle est aujourd’hui en charge de la communication et plus particulièrement des réseaux sociaux et du site internet du magasin Austral Bijoux où elle réalise un stage de trois mois.

Une licence générale autour du marketing, de la gestion et de la communication

Après mon DUT je ne savais pas exactement vers quel domaine je voulais m’orienter, je souhaitais donc trouver une licence assez généraliste qui me permette d’en découvrir plus sur le marketing, la communication et la gestion. La licence sciences de gestion parcours marketing-vente de l’UBS correspondait bien à ce que j’attendais. Je l’ai connue grâce à mes recherches sur internet et aussi par le biais d’étudiants qui avaient un parcours universitaire plus avancé que le mien et avec qui j’ai pu échanger via les réseaux sociaux et lors des Journées Portes Ouvertes.

Une année dans un contexte particulier mais riche en apprentissage

C’était la première fois pour moi que je connaissais l’enseignement à distance puisque lors du premier confinement l’an dernier j’avais déjà fini mon année. Originaire du pays de Lorient, j’ai décidé de passer les différents confinements dans mon appartement à Vannes car c’était plus facile dans mon organisation et cela m’allait. C’est quelque chose qui ne m’a pas trop dérangée, dans le sens où je suis indépendante au niveau de mon travail, je n’ai pas besoin d’être encadrée. Je dirais aussi que c’est une année qui m’a permis de savoir vers quel domaine je voulais me tourner pour la suite de mes études et pour mon avenir professionnel, ça a été une année plutôt décisive. J’ai réussi à m’impliquer tout du long, si on parle par exemple des travaux de groupe, j’ai fait différents projets avec différentes personnes et à chaque fois nous réussissions à trouver plus ou moins un équilibre, à faire des visioconférences. En termes d’implication, de participations aux TD, là aussi ça ne m’a pas du tout posé de soucis. Je dirais même qu’au contraire, certains de mes camarades ont trouvé plus simple le fait de s’exprimer à travers un ordinateur qu'en classe devant tout le monde.

Un projet tuteuré qui guide cette dernière année de licence

Quand on arrive en septembre, nous devons former des groupes pour réaliser notre projet tuteuré qui est un travail que nous réalisons sur les 9 mois de l’année et qui portera sur une entreprise, une association ou autre. Peu après la rentrée, un panel d’entreprises nous présente leurs différentes missions qu’elles ont préétablies à l’avance et faites valider par l’UBS. Ensuite, nous postulons pour des projets. Mon groupe et moi, nous étions 5, avions postulé uniquement auprès de l’entreprise Génération Wellness, un centre de beauté, d’esthétisme et de remise en forme à Vannes car c’était celle-ci qui nous intéressait et nous avons été choisi. Nous avions deux grandes missions, la première était d’augmenter la clientèle qui se rapprochait du cœur de cible mais aussi une clientèle un peu plus jeune que le cœur de cible, et la deuxième était d’inciter les clients fidèles à suivre les réseaux sociaux du centre. Nous avons réalisé pleins d’actions, c’est un peu comme un stage mais qui se fait en groupe et sur plusieurs mois. Nous nous rendions bien sûr parfois sur place pour échanger avec l’entreprise, lui proposer nos actions et noter ses commentaires et suggestions d’améliorations en retour. A la fin du projet il y a un dossier d’une vingtaine de pages à rendre et un oral à passer devant l’enseignant tuteur et le mandataire de l’entreprise s’il le souhaite. Cet oral a un coefficient assez important dans la moyenne du semestre. L’entreprise nous a fait un retour final en nous disant que ça l’avait soulagée car nous nous occupions notamment des médias sociaux, qui est un travail assez conséquent. Ce qu’on a entrepris également, comme la newsletter, lui a beaucoup plu.

Un stage formateur de trois mois chez Austral Bijoux, petite boutique à Lorient

Durant le semestre 6 nous avons eu un cours intitulé “Communication sur les réseaux sociaux” lors duquel nous avons dû créer, par groupe, un dossier de recommandations portant sur les médias sociaux dans le but de conseiller une entreprise à l’échelle locale. Avec les 2 autres personnes de mon groupe nous avions décidé de le mener sur Austral Bijoux car nous connaissions le magasin et nous avions toute un attrait pour les bijoux et en plus nous habitions dans la zone de chalandise. Nous avions envoyé notre dossier final au gérant de la boutique qui nous a répondu qu’il était d’accord avec nous, que les médias sociaux étaient quelque chose de très important mais qu’il manquait de temps et qu’il n’avait pas forcément les compétences pour s’en occuper. C’est pour cela que je lui ai proposé spontanément mon aide en tant que stagiaire et il a accepté. Depuis avril et jusqu’à fin juin je réalise trois grandes missions, le matin en distanciel chez moi et l’après-midi à la boutique pour échanger de vive voix. Tout d’abord une mission qui porte sur la création de canaux de communication. Ça va être des actions très diverses, plutôt de la relation presse, mais je suis par exemple en contact avec une influenceuse pour qu’elle devienne ambassadrice de la marque. Ça peut aussi être la création de cartes de visite sur lesquelles je vais rappeler les réseaux sociaux et le site internet. La deuxième mission est plutôt autour des médias sociaux, l’alimentation de Facebook et Instagram, la mise en place d’Instashop, de Facebook My Busines. Le dernier type de mission est plus orienté sur le site internet car le magasin fait aussi de la vente en ligne. Ici ça va s’orienter sur les campagnes AdWords, la création de vidéos sur différents créateurs pour alimenter le site et les faire découvrir aux clients. Ce sont vraiment des missions larges. Pour moi, ce stage est un peu particulier, dans le sens où j’ai fait d’autres stages avant mais j’ai l’impression que c’est la première fois qu’en plus d’appliquer les connaissances théoriques que j’ai accumulées pendant mon parcours universitaire, j’apprends. C’est-à-dire que je fais des actions que je n’ai jamais réalisées auparavant, je sors beaucoup de ma zone de confort et donc c’est hyper formateur.

Un avenir tourné vers le domaine de la communication

A la rentrée prochaine, j’intègre un master en Communication à l’EFAP en première année à Paris et pour la deuxième année je pense me tourner vers la communication politique ou dans le domaine des attachés de presse. Pour l’instant je n’ai pas de métier précis en tête mais si je devais m’imaginer dans 10 ans, je pense que j’aurai déjà accumulé des expériences professionnelles dans des boîtes privées. Ce que j’aimerais vraiment faire plus tard ce serait d’ouvrir ma propre boîte dans le domaine de la communication ou être en freelance c’est-à-dire intervenir ponctuellement dans des entreprises qui ont besoin de mon aide pour développer leur communication. Après je ne sais pas si je resterai en France ou si je partirai à l’étranger.

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