Emilie, une doctorante à l'ère du digital

Émilie, une doctorante à l'ère du digital Inscrite en 1ere année de doctorat en Droit à l’UBS, son sujet de thèse porte sur le cyber avocat : quelles mutations pour la pratique des avocats ?

Âgée de 27 ans, Émilie diplômée d'un Master Pratique contractuelle et contentieux des Affaires est actuellement doctorante au sein du laboratoire LabLEX / DSP Droit et Science Politique.
Son directeur de thèse est Michel SEJEAN et son sujet de thèse s’articule autour de la problématique suivante : « le cyber avocat : quelles mutations pour la pratique des avocats ? »

Un parcours atypique

Initialement, elle a pu intégrer la Faculté de Droit de l'UBS après avoir obtenu une équivalence du Bac : le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU), seconde chance qu’offre l’Université aux personnes qui désirent reprendre leurs études.

Après un master 2 obtenu à la Faculté de Droit sur le campus de Vannes, Émilie n’a pas souhaité arrêter son chemin universitaire, et a exploré une voie encore peu connue qui conjugue les bénéfices d’un projet académique avec ceux d’une vie de praticien du droit. Elle s’apprête par conséquent à passer 3 années à travailler sur le sujet « le cyber avocat : quelles mutations pour la pratique des avocats ? », sous la direction du Professeur Michel Séjean.

Un financement de thèse tripartite

Ce partenariat entre l’Université Bretagne Sud, le cabinet d’avocats et le Conseil Départemental du Morbihan souligne l’importance du rapprochement entre académiciens, praticiens et élus au service du territoire du Morbihan.

Émilie a donc obtenu un cofinancement pour sa thèse par Conseil le Départemental du Morbihan, preuve de l’intérêt porté à son projet par les représentants du territoire. L’autre partie du cofinancement provient d’un cabinet d’avocat breton à l’activité duquel Émilie participe pour mieux mener son étude.

Son objectif ? analyser les effets des nouvelles technologies sur la profession

Grâce à ce travail de thèse, Émilie souhaite aborder les effets qu’ont et auront les nouvelles technologies sur la profession d’avocat.

Le numérique est à l’origine d’évolutions qui, à la surface, sont enthousiasmantes car elles peuvent, entre autres, favoriser l’accès aux conseils d’un avocat et par conséquent au droit. Ceci est à encourager et ce point tient particulièrement à cœur à la doctorante.

Des travaux sur les cabinets bretons de taille humaine

Elle soulève toute une série de questionnements profonds allant de la sécurité des données personnelles des clients aux compatibilités de ces nouveaux outils avec la déontologie de l’avocat et notamment le respect du secret professionnel.

Il ne convient pas de freiner l’évolution mais d’en faire un progrès. D’où l’intérêt de ce travail de thèse qui propose par ailleurs de focaliser une partie des travaux sur les cabinets bretons de taille humaine.

L’Humain demeurera au centre des préoccupations de la doctorante qui a pu bénéficier d’un départ dans des conditions idéales lors de la rentrée doctorale organisée par l’Université Bretagne Sud et l’accueil chaleureux qu’elle a réservé à ses nouveaux doctorants.

 

Reportage

Découvrez le reportage de TébéSud sur Émilie sur le campus de Tohannic à Vannes
Disponible à partir de la 9ème minute

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